dimanche 5 novembre 2017

Conférence- Débat pour le retour en régie publique de l'eau sur Manosque et la DLVA



L’EAU, C’EST NOUS QUI LA BUVONS, C'EST NOUS QUI LA PAYONS
NOUS AVONS LE DROIT DE SAVOIR !
NOUS AVONS LE DROIT DE CHOISIR !

Le droit de savoir, le droit d'être informés:

Dans un bulletin récent Agglo Infos n°3 d'Octobre Novembre Décembre 2016 Le Maire de Manosque Président de la Communauté de communes écrivait fort justement:

" L'eau est un élément essentiel à la vie autant que l'air que l'on respire (...)
Que savons nous pour autant du processus de la captation, du filtrage , des étapes de contrôle, et de vérification de sa pureté à sa distribution ? (...)
Il est de la responsabilité de la Communauté d'Agglomération de la DLVA de prendre en charge avec professionnalisme et efficacité toutes ces étapes du cycle de l'eau (...)
Vous informer c'est également faire prendre conscience à chacun d'entre nous de la fragilité de cette ressource et des défis que relèvent chaque jour les services de la DLVA pour une gestion responsable et durable de l'eau (...) "

A la fin de l'année 2017, la délégation de service public à la SAUR arrive à son terme.
Il est donc temps pour toute la communauté manosquine d'engager le débat autour du retour autour d'une gestion publique de l'eau.

Aujourd'hui, dans la DLVA la régie publique est chargée de la gestion de l’eau et de l’assainissement des communes suivantes : Allemagne-en-Provence, Brunet, Corbières, Entrevennes, Esparron-de-Verdon, La Brillanne, Le Castellet, Montagnac-Montpezat, Montfuron (assainissement uniquement), Oraison, Pierrevert (assainissement uniquement), Puimichel, Puimoisson, Quinson, Riez, Roumoules, Saint-Laurent-de-Verdon, Saint-Martin-de-Brômes, Sainte-Tulle, Villeneuve, Vinon-sur-Verdon (eau uniquement), Volx.

La preuve que les compétences existent et que c'est donc possible.

Pourquoi Manosque échapperait à cette gestion qui donne satisfaction ?
Nombre d'études le prouvent, les faits le confirment, toutes choses égales par ailleurs, la gestion en régie publique est moins chère, plus économe de la ressource et plus proche du contrôle citoyen.
Car, la gestion privée, c'est d'abord la priorité donnée à la rémunération des actionnaires, avec pour conséquence un prix élevé pour le consommateur, des investissements pas toujours effectués et le manque de transparence de la gestion.
Nous sommes d'accord pour payer un service fait, pas pour verser des dividendes !
Le droit de choisir reste la meilleure solution:
Outre les communes qui sont déjà en régie publique dans la DLVA, plusieurs communes importantes ont déjà décidé de revenir à une gestion publique : Grenoble en 2000, plus récemment Castres, Saint-Etienne, Digne les bains ainsi que Paris en 2008, Nice en 2015, Bordeaux le fera en 2018....
2017 est donc l’année du choix et nous sommes d'accord avec le vice-président de la DLVA Serge Faudrin, quand il déclare, lors de la présentation du rapport 2016 sur le prix et la qualité de l’eau potable et d’assainissement collectif :
« Toutes les options seront étudiées. Nous n’avons pas à ce sujet de religion particulière. »
Le retour à une gestion directe aurait comme conséquences la mise à disposition d’une eau potable et d’un assainissement de qualité à un prix accessible avec  une gestion plus transparente.
Nous vous invitons à peser sur le choix qui va être fait en signant la pétition ci-dessous .
Les soussignés, exigent un retour à la gestion publique de l'eau à Manosque et dans les communes de la DLVA qui le souhaitent !


jeudi 9 février 2017

​Il est urgent de reprendre notre avenir en main



Plus ça va, plus les ordres du jour du Conseil Municipal de Manosque se réduisent à peau de chagrin et plus les conseillers municipaux sont dessaisis de leurs responsabilités. 
Cela au profit du Bureau Exécutif de la DLVA (1) (son Président et ses 16 vice-présidents) qui impose ses choix, mettant le Conseil Communautaire (61 membres/25 communes) au rang de chambre d'enregistrement.

Cette soi-disant "décentralisation" trouve son aboutissement avec la loi "NOTRe" (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) de 2015
​(​merci à la coalition socialo-écolo-radicale ultralibérale de droite au pouvoir depuis 2012) qui finalise la stratégie d'éloignement des lieux de décisions politiques (Communauté de Communes, Communautés d'Agglomérations, Métropoles) des lieux de vie des Citoyennes et Citoyens.
Cette stratégie nous étant présentée par les monarques successifs (Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande) comme étant le "nec plus ultra" d'une République Démocratique moderne, ​
 alors qu'elle nous transforme​ en république bananière ultra conservatrice.


Pour ce qui est du CM du 26 janvier dernier " rien de nouveau sous le soleil". 
La majorité municipale continue d'imposer sa POLITIQUE DE CASTE, privilégiant fortunés et "notables" (l'entre soi bien pensant ultralibéral) au détriment des classes sociales inférieures et moyennes, qui représentent 90% de la Population.


Le 1er magistrat de la commune continuant pour sa part à débiter ses assertions, voire ses mensonges, du genre:

        - "nous n'avons pas augmenté les impôts depuis 14 ans" (la majorité en place):

à part qu'entre temps la majorité a, sous prétexte de la diminution de la DGF (2) par l’État et alors que rien ne l'imposait, pris des décisions pénalisant les familles les plus en difficulté:

- suppression de l'exonération foncière sur les propriétés bâties,
- taxe locale sur la consommation d'électricité finale,
- suppression de l'abattement général à la base de la Taxe d'Habitation,
- maintien en affermage de la gestion de l'eau à la société privée SAUR malgré les surcouts constatés,
- augmentation de certains tarifs communaux (crématorium, crèches, cantines scolaires, parking, .....),
- opposition à la mise en place de tarifs sociaux (en fonction des revenus),
- réductions drastiques ou suppressions des subventions aux associations (culture, social, ...), qui ont généré un accroissement du reste à charge pour les Familles (notamment​​ les plus modestes).

Cette augmentation des recettes de la commune, piquées dans le portefeuille des manosquines et manosquins, ayant généré en 2016 "une cagnotte" (baptisée "Épargne Nette") de 1,9Million d'€.


        - "je gère Manosque comme une entreprise" (le Maire):

à part que les finalités d'une entreprise restant  la rentabilité financière, celle d'une Collectivité Territoriale demeurant la prise en compte des besoins sociaux des Populations et l'amélioration de leur qualité de vie: il y a obligatoirement incompatibilité

De tels propos ne pouvant que nous faire craindre le pire. 

Tapie, Dassault, Macron, ... nous ayant permis de mesurer les dégâts irréversibles générés sur le Peuple par une gestion financiaro-patronale.


Pendant ce temps là ils continuent:
- de tout bétonner ​​grâce à la révision du PLU(3) (et du SCOT(4) de DLVA) qui leur permet de déclassifier des dizaines d'hectares d'agricole à constructible, plutôt que de permettre à de jeunes paysans en quête de terres pour faire de l'élevage, de la culture, ... permettant de produire et vendre en circuits courts,
- de laisser se dégrader et désertifier le centre ancien, plutôt que d'engager des programmes ambitieux de réhabilitation et de rénovation d'appartements permettant à des familles de venir s'installer dignement et de construire une mixité sociale qui seuls redonneront une vie à ce quartier et redynamiseront les activités sociales, culturelles, artistiques, associatives et commerciales.
C'est pas en pleurnichant sur la mort du petit commerce et la déliquescence du marché du samedi, pas plus qu'en proposant aux touristes des circuits "verts" et la location de vélos électriques que nous redonnerons vie au Centre Ancien, avec leurs pseudos "embellissements" (leur mot fétiche) à "Villette-Soubeyran" et "Place du Terreau"
- de laisser s'installer des "Centres Commerciaux" qui détruisent les commerces locaux du centre ville et de ses environs: tels que "Happy Days Shopping" à Chanteprunier, heureusement annulé par le Tribunal Administratif de Marseille et le tout récent "Intermarché" de la Zone Commerciale "Les Jardins" au quartier des "Naves" qui a déjà "du plomb dans l'aile" vu que la Commission Nationale d'Aménagement Commercial vient de délivrer un AVIS DÉFAVORABLE

(l'extrait du débat sur ce sujet du CM du 29 septembre 2016 est intéressant de ce point de vue:
https://drive.google.com/file/d/0Bw4KGliQGq7yaTZfVF9MZGlMb0U/view )

- de vouloir bricoler un contournement de Manosque qui dilapidera l'argent public sans apporter une solution pérenne aux problèmes quotidiens que posent aux manosquines et manosquins les bouchons monstres de la ville.



​Il est donc urgent que l'on reprenne notre avenir en main. 


(1) DLVA: Communauté d'Agglomération "Durance-Lubéron-Verdon-Agglomération"
(2) DGF: Dotation Générale de Fonctionnement

(3) PLU: Plan Local d'Urbanisme

(4) SCOT: Schéma de COhérence Territoriale)

Vous trouverez en pièces jointes les articles de presse relatant le Conseil Municipal du 26-01 et celui sur l'avis défavorable au sujet du Centre Commercial "Les Jardins".