vendredi 21 février 2014

Des mesures pour le commerce de proximité.



Les députés ont adopté jeudi 12 février plusieurs mesures, mais d'ampleur modeste, pour essayer de "redynamiser" les commerces des centres-villes en jachère, lors de l'examen du projet de loi sur le commerce, l'artisanat et la micro-entreprise.

"Personne ne souhaite voir l'ensemble des centres-villes avec les mêmes enseignes, unifiés, sans âme et ayant perdu tout ce qui fait une partie du charme français" a déclaré la Ministre.
A cette fin, le droit de préemption des communes pour maintenir une diversité commerciale en centre-ville est facilité, une pratique jusqu'ici peu utilisée par absence de volonté politique.

Les communes devront être informées de l'activité projetée par les acheteurs de locaux si elles veulent empêcher par exemple qu'un commerce de bouche ne devienne une agence bancaire,  comme c'est souvent le cas.

Parce que les Mairies pourront déléguer leur droit de préemption à un établissement intercommunal, un concessionnaire en aménagement, ou une société d'économie mixte qui disposent de moyens financiers supérieurs, "MANOSQUE CITOYENNE"  le fera !

Si depuis 2005, les communes sont prioritaires pour acquérir des fonds artisanaux, de commerce ou les baux commerciaux situés dans un "périmètre de sauvegarde", dans les faits cette procédure a été très peu utilisée. "MANOSQUE CITOYENNE" le fera parce qu'elle en a la volonté politique !
"MANOSQUE CITOYENNE" , comme le nouveau texte de loi le permet, expérimentera sur un délai de cinq ans un "contrat de revitalisation commerciale" qui permet à une collectivité de confier des objectifs sur la redynamisation commerciale d'un périmètre à un opérateur.

Le texte prévoit aussi toute une série de simplifications des procédures juridiques en cas d'implantation de nouveaux commerces et une réforme du régime des baux commerciaux, comme  un droit de préférence pour le locataire en cas de vente du local commercial occupé, ...sur les hausses de loyers indexées sur l'ILC (indice des loyers commerciaux) et non plus sur l'ICC (indice du coût de la construction), afin de mieux prendre en compte le niveau d'activité réel des commerçants.
De la même manière, les augmentations de loyers ne pourront excéder 10% par an...  
De toute cela, venez débattre...
Lundi 24 février à 18h 30
 Bar Les Boulomanes (Bd Elémir Bourges)