Juin 1871, Victor Hugo.
« Etant les ignorants, ils
sont les incléments,
Hélas combien de temps
faudra-t-il vous redire
A vous tous que c’est à vous
de les conduire,
Qu’il fallait leur donner
leur part de la cité
Que votre aveuglement produit
leur cécité !
D’une tutelle avare, on
recueille les suites,
Et le mal qu’ils vous font,
c’est vous qui le leur fîtes.
Vous ne les avez pas guidés,
pris par la main
Et renseignés sur l’ombre et
sur le vrai chemin.
Vous les avez laissés en proie
au labyrinthe,
Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte.
C’est qu’ils n’ont pas senti
votre fraternité.
Comment peut-il penser, celui qui ne peut vivre ? »